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Il est possible de commettre des erreurs en tant qu’être humain dans l’exercice de ses fonctions. Cette règle est naturelle et s’applique également aux médecins, peu importe leur grade. Ces erreurs sont souvent accompagnées de lourdes conséquences et peuvent survenir au cours d’une complication ou d’une négligence. Pour faire face à ces contraintes, il existe des codes et responsabilités que le médecin de garde doit observer. Découvrez ici quelques-uns de ces responsabilités et éthiques.
La responsabilité civile du médecin
En médecine, la responsabilité civile se présente sous deux formes que sont : la responsabilité contractuelle et celle extra-contractuelle. Cliquez sur https://www.avocats-juridiques.fr/ pour plus d’informations. En effet, la responsabilité contractuelle oblige le médecin de garde à honorer son engagement vis-à-vis de son patient. Au cas contraire, il sera contractuellement responsable.
Quant à la responsabilité extra-contractuelle, elle s’applique lorsque le patient est admis inconsciemment aux urgences. Dans ce cas, le médecin sera responsable de tous les dommages qui surviendront au cours de l’intervention. Par ailleurs, avant de parler de la responsabilité civile, il faut qu’il y ait une faute, un dommage et des conséquences.
La responsabilité pénale et disciplinaire du praticien
On parle de la responsabilité pénale lorsqu’il s’agit d’un acte posé par le médecin de garde. Ainsi, en vertu des droits pénaux, il sera sanctionné soit par une amende ou une peine de prison dans le pire des cas. Par exemple, si le médecin procède volontairement à une coupe et blessure, il sera pénalisé par les lois en vigueur.
La discipline est très capitale en médecine. Pour ce faire, les médecins sont appelés à respecter les lois de la déontologie prescrites dans le cadre de la pratique du métier. Ainsi, lorsqu’ils ne respectent pas les recommandations, la responsabilité disciplinaire sera appliquée.
Le respect du consentement du patient
Avant de faire un soin, il est obligatoire que le médecin obtienne le consentement de son patient. Il s’agit d’une règle déontologique ou éthique qui garantit la dignité du patient et permet de maintenir la relation entre les deux. C’est également une solution pour relativiser l’autorité du médecin sur le malade.
Même si le devoir du médecin est de rechercher ce qui est bien pour son patient, il n’est pas autorisé de prendre une décision à l’insu de son sujet. Néanmoins, si le malade n’est pas en mesure de prendre décision pour différentes raisons, le médecin de garde sera le seul responsable du caractère déontologique de la décision et de l’acte.
Le respect du secret médical
La vie privée du malade doit être prioritaire pour le médecin, que ce soit avant ou après l’intervention. Cette responsabilité éthique lie le patient à son médecin pour toujours. En aucun cas, ce dernier ne doit pas divulguer les informations qui lui ont été confiées. Le non-respect de cet engagement pourra nuire à la carrière du praticien.
Cependant, cette règle a aujourd’hui perdu sa valeur et le médecin peut partager les données confidentielles si le malade consent. Cela peut aussi arriver s’il y a une menace qui ne peut être évitée que grâce à la rupture du secret. Sur la base d’éthique, le secret médical est le trésor le plus important que le médecin doit protéger. Il faut également que le médecin ne nuise pas à l’intérêt supérieur de son patient.